Les routes jouent un rôle fondamental dans le développement économique et social des pays, et en particulier des villes. C’est pourquoi, tous les pays développés et les pays émergents ont investi dans leurs infrastructures routières.
Il est possible de résumer leurs motivations en trois points principaux :
- Les routes permettent le développement des échanges commerciaux et gagner en compétitivité (réduction des coûts de transport ; fluidification des activités économiques ; désenclavement des zones de production (zones rurales en particulier) en améliorant l’écoulement des marchandises vers les villes…) ;
- Elles contribuent aux interactions entre individus, à la production de savoir et de solutions, qui créent de la croissance à long terme ;
- Elle favorise également l’accès aux services de base (santé, éducation et emploi notamment).
En effet, les habitants de Hiheatro et de ses environs pourront bientôt circuler librement en toute sécurité sur ces pistes. Le bétonnage de la partie montagneuse de la piste Hieatro-Otadi a démarré et les travaux avancent très bien.
Ces travaux de réhabilitation entrent dans le cadre de la politique de proximité lancée par le chef de l’Etat Faure Gnassingbé qui veut doter les populations rurales d’infrastructures en vue de facilité leur quotidien.
La région des plateaux, étant montagneuse, ne facilite pas la circulation des personnes et des biens surtout en saisons pluvieuses. La population avait des difficultés à se rendre dans certaines localités du canton à cause de l’état défectueux des routes.
Mais bientôt ces souvenirs ne seront que du passé car ces pistes, dont les travaux avancent à grand pas, une fois réhabilitées, permettront à Hiheatro et ses habitants d’améliorer l’efficacité du transport routier afin de soutenir le développement socio-économique du pays, facteur non négligeable du PND.
En plus des pistes, le pont Ougbo-Ali datant de l’époque coloniale sera aussi réhabilité afin de réduire les temps et les coûts de transport des marchandises.
Le budget total de ces travaux s’élève à 500 millions de FCFA entièrement financé par l’Etat togolais.