Le Projet d’Extension des Réseaux Electriques des Centres Urbains du Togo (PERECUT) entre dans sa phase active dans la commune d’Amou 2. Le député-maire a procédé, ce 22 juin 2025, au lancement officiel des travaux de raccordement à l’électricité des ménages dans la commune

Deux localités ont bénéficié des infrastructures, pour un coût estimé à près de 85 millions de FCFA. À Amou-oblo ville, les travaux ont permis une extension du réseau sur 7 km, avec la pose de 171 poteaux métalliques, deux transformateurs et 34 lampadaires. Dans la seconde localité, Uvetchebé, une extension d’1,5 km avec 34 autres poteaux et un transformateur de 160 kVA ont été effectués.

Vue partielles des installations

Dans son intervention, le député-maire a salué l’engagement des différents partenaires, en rappelant que ce projet, longtemps attendu par les populations, est désormais une réalité. Il a également appelé à la patience et à la mobilisation de tous pour accompagner les prochaines étapes du développement communal.

Plus d’inclusion pour les populations vulnérables

Ce projet s’inscrit dans la stratégie nationale d’électrification, qui vise à atteindre un taux de couverture de 100 % à l’horizon 2030. Actuellement, près de 70 % des ménages togolais ont accès à l’électricité, via le réseau conventionnel ou les kits solaires fournis dans le cadre du programme CIZO.

“TINGA », un dispositif spécial est mis en œuvre pour les ménages à faible revenu, leur permettant d’accéder au courant électrique moyennant un ticket symbolique de 1 000 FCFA. Contrairement à certaines rumeurs, ce programme est toujours en cours et s’étendra au moins jusqu’en 2030. Les populations peuvent donc se rendre dans les agences de la CEET pour effectuer leurs demandes de branchement.

Vue partielle des installations

A noter que lors de la cérémonie, les autorités ont également insisté sur l’importance de la sécurité électrique. La CEET, a appelé les populations à éviter toute installation improvisée et à faire appel à des professionnels qualifiés. Par ailleurs, des actes de vandalisme ont été signalés, notamment la coupure de fils de mise à la terre par des chasseurs de cuivre. Ces pratiques mettent en danger la vie des habitants et compromettent le bon fonctionnement des installations.